Nous sommes allés à la rencontre d’un groupe qui propose uniquement des reprises du chanteur Jean-Jacques Goldman et qui se nomme les Goldmen. Cela pourrait vous faire sourire, Et bien ne vous y trompez pas. lorsqu’on assiste à un concert des goldmen, c’est une joie et une liesse du public si communicatrice qu’elle comble tout le monde ! Comme ils le disent eux-mêmes, ils répondent finalement à une attente voir un manque des fans, puisque Jean-Jacques Goldman s’est retiré de la scène il y a quelques années déjà. Ils portent avec eux l’univers singulier d’un chanteur aux multiples tubes !
Quelques mots sur ce qui est à l’origine de votre groupe ?
Cela fait 9 ans que le groupe a été créé. Un ami m’a dit un jour « Tu devrais chanter du Goldman ». Je connaissais tout de Jean Jacques Goldman, puisque j’ai grandi avec. Ce fut une évidence.
Qui est qui, et qui fait quoi ?
Alors moi (Alain) c’est le chant, la guitare, le clavier et le violon, Sabrina qui incarne Carole Fredericks, Laurent ou Bruno les claviers, Pierre-Henri le bassiste, David à la guitare et au chant, John le saxophoniste percussionniste, et Jérémy le batteur. Nous avons deux formules si je puis dire, une en hommage à Jean Jacques et une autre en hommage à la période Fredericks / Goldman / Jones….
Qu’est-ce qui vous a décidé à sauter le pas ?
Déjà, j’avais la tessiture pour chanter Goldman, puisqu’il chante très très haut. C’est déjà une chance. Nous avons aussi ressenti un manque puisque Jean-Jacques Goldman avait arrêté la scène. Enfin, nous avons constaté lors de nos représentations à quel point les gens étaient contents, et vraiment enthousiastes. Nous avons tout de suite cru à l’avenir du groupe.
Vous avez la bénédiction de « l’original » ?
Nous avons eu la chance de travailler avec Michaël Jones qui nous a dit que J.J. Goldman suivait cela de très près sans toutefois prendre parti. Je crois qu’il en pense du bien car il aime bien que ses chansons soient reprises. J’ai eu l’occasion de le rencontrer et de lui dire merci. Il m’a répondu qu’il n’y était pour rien !!!
Vous faites partie de ce que l’on appelle un « tribute ». Comment êtes-vous perçu dans le milieu de la critique ?
Il y a les bons et les mauvais tributes. J’aimerais bien que l’on casse cette image du musicien raté qui se produit dans les bars etc. Il y a de très grands tributes, comme celui qui fait actuellement des reprises de Johnny Jean-Baptiste Guegan. Nous avons notre propre identité. Nous avons réussi à faire un groupe, les Goldmen. Parfois, il arrive que les gens viennent nous voir avec des à priori. Ils repartent tous avec le sourire, enthousiasmés, car nous essayons d’être vraiment fidèles à l’original.
Comment ça se passe sur scène ?
Nous sommes assez minimalistes finalement, comme l’était Jean-Jacques. Mais nous avons toujours beaucoup de monde et c’est rassurant. Nous allons d’ailleurs faire bientôt l’Olympia le 10 janvier 2020, ce qui n’est pas rien dans une carrière. Nous en sommes très fiers. Il y a un tel engouement que nous arrivons à remplir des salles ou des scènes de festival. Ce n’est pas nous qui faisons venir le public je pense, à la base c’est Jean Jacques Goldman. Il ne faut pas oublier qu’il est numéro un sur deezer ou spotify, et ses chansons sont très écoutées, voire très actuelles. C’est un vivier de tube que nous n’aurons sans doute jamais épuisé. Il y a parfois un silence incroyable lorsque nous reprenons certains titres comme « Il y a ». On nous demande même pourquoi nous n’interprétons pas telle ou telle chanson. On dirait que nous faisons du bien aux gens donc c’est un vrai rêve !