Grâce à la théorie des Trous de Ver, on sait que le voyage à travers le temps est possible, en théorie. Le trou de ver formerait un raccourci à travers l’espace-temps et l’utilisation du trou de ver permettrait, toujours en théorie, le voyage à travers le temps. La fameuse série « Stargate » est fondée sur cette théorie du « trou de ver », dans laquelle un engin spatial appelé « La porte des étoiles » relie différentes planètes de l’univers en créant une sorte de trou de ver immense pouvant accueillir les corps humains démolécularisés avant d’être remolécularisés. Mais, ceci n’est que fiction même si les bases scientifiques et théoriques restent fiables. Dans « Looper », le nouveau film de Rian Johnson, le voyage dans le temps est désormais possible, dans un futur pas si éloigné que cela. Malheureusement, cette révolution technologique a été détournée de son sens originel au profit de causes bien moins nobles. Car là où le profit se profile, la Mafia défile et prend le pouvoir.

Ainsi, pour se simplifier la tâche, la Mafia a imaginé un système infaillible pour faire disparaître des témoins gênants. La Mafia propulse ses futures victimes dans le passé, à notre époque (enfin celle durant laquelle se déroule le film), que les Loopers, des tueurs d’un nouveau genre et de seconde zone mais largement rémunérés, sont chargés d’éliminer. La victime liquidée dans le passé n’aura plus aucune chance de témoigner dans le futur, pour cause. Joe est donc un Looper pour le compte de la Mafia. Tout va pour le mieux dans le meilleur des espace-temps jusqu’au jour où Joe se rend compte que sa prochaine victime n’est autre que lui-même, avec 20 ans de plus ! Que faire lorsqu’on se retrouve face à soi-même et que plus qu’un seul ne doit survivre… ? Du coup, Joe qui n’est pas complètement stupide, refuse ce suicide annoncé au grand dam de ses commanditaires qui lui expédient de nouveaux portes flingues, des tueurs autrement plus aguerris que les Loopers.

Joe le Looper est interprété par Joseph Gordon-Lewitt qui interprète donc le même rôle que Bruce Willis, jeune. Or, le hasard veut qu’il y a une dizaine d’années, le héros de la franchise « Die Hard », alias Bruce Willis, incarnait déjà un personnage : c’était dans le film de Jon Turletaub, « Sale môme », qui se retrouvait face au jeune garçon qu’il était 30 ans auparavant. A force de jouer dans des films où il se retrouve rajeuni, peut-être que Bruce Willis finira par trouver une seconde jeunesse (tout comme son ex-femme d’ailleurs).

Un film de Rian Johnson
Sortie le 31 octobre